Habitudes alimentaires
FAUX. L’ostéoporose n’est pas moins fréquente en Asie qu’en Amérique du Nord. La fréquence des fractures de la hanche a été pendant longtemps deux fois moins élevée chez les Asiatiques que dans la population caucasienne mais, selon plusieurs études, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le taux de fracture de la hanche augmenterait annuellement autant, sinon parfois plus, en Asie qu’en Amérique du Nord.
L’ostéoporose se développe lentement et silencieusement, sans que l’on n’éprouve aucun symptôme. Pendant des années, les os peuvent se fragiliser sans aucun signe avant-coureur. C’est malheureusement souvent une fracture du poignet, de la hanche ou des vertèbres qui trahit la présence de cette maladie.
L’incidence de fracture de la hanche augmente avec l’âge, et ce, peu importe la région géographie et l’origine ethnique. Toutefois, les taux de fractures varient substantiellement d’une région à l’autre et parmi les groupes ethniques. Une étude publiée en 2011 portant sur les taux de fractures de la hanche rapportés à travers le monde, relate que le portrait du continent asiatique montre une très grande variabilité des taux de fracture de la hanche (allant de taux très élevés à faibles). En Asie, Hong Kong et Taiwan se trouvent parmi les régions où les taux de fractures de la hanche sont les plus élevés tandis que la Chine continentale présente les taux les plus faibles. L’urbanisation et l’industrialisation des villes pourraient expliquer cette différence. Plusieurs autres facteurs liés aux différents styles de vie peuvent également expliquer les faibles taux de fractures de la hanches des Asiatiques qui vivent en milieu rural :
Malheureusement, en Asie, les fractures de la hanche risquent de devenir un problème de santé majeur en raison de l’urbanisation croissante, de la diminution de l’exercice physique et du vieillissement de la population. Au Canada comme en Asie, un apport adéquat en calcium demeure une arme puissante contre le développement de l’ostéoporose. |