Il faut combiner deux sources de protéines végétales au même repas pour assurer leur complémentarité

Habitudes alimentaires

 

FAUX Il n’est pas nécessaire d’assurer la complémentarité des protéines végétales à l’intérieur de chaque repas ou de chaque mets. Celle-ci peut se faire avec le prochain repas ou au cours de la même journée, avec les autres aliments consommés.

La viande, la volaille, le poisson, les œufs et les produits laitiers sont les principales sources de protéines animales. Il existe aussi de nombreuses sources végétales de protéines : pois chiches, lentilles et autres légumineuses, tofu, boisson de soya, arachides, noix et graines. Puis, dans une moindre mesure, les céréales comme le blé, le riz, l’avoine et le seigle en renferment aussi.

Les protéines sont composées de 20 acides aminés. Parmi ceux-ci, neuf sont dits « essentiels » car, l’organisme ne pouvant pas les fabriquer, il doit les obtenir des aliments. Les protéines d’origine végétale ne sont pas d’aussi bonne qualité que celles d’origine animale, car elles ne comptent pas tous les acides aminés essentiels dans les proportions optimales pour notre corps. Une exception, le soya, considéré comme étant « de haute valeur biologique », c’est-à-dire possédant tous les acides aminés essentiels. Il est donc nécessaire de combiner différentes sources afin qu’elles se complètent entre elles. C’est ce qui a donné lieu au concept de « complémentarité des protéines » il y a de nombreuses années.

Revu et corrigé

Ce concept est aujourd’hui considéré comme dépassé, car l’équilibre entre les rations de protéines peut se faire au cours de la journée, et pas seulement dans le cadre d’un repas. Cela dit, de nombreux plats végétariens combinent naturellement leurs aliments protéiques. En voici des exemples.

Combinaisons Exemples
Légumineuses + produit céréalier Pois chiches et couscous
Chili végétarien et pain
Haricots et tortilla de maïs
Légumineuses + noix ou graines Lentilles et noix
Hummus, composé de purée de pois chiches et beurre de sésame
Par ailleurs, la complémentarité se fait d’elle-même lorsqu’on inclut à un menu végétarien un aliment d’origine animale comme du lait, du yogourt, du fromage ou un œuf. Bref, les lacto-végétariens, les lacto-ovo-végétariens et les non-végétariens n’ont pas à se préoccuper de la complémentarité.

Références

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