Boissons
FAUX. Plutôt rare à l’âge adulte, l’allergie au lait est souvent confondue avec l’intolérance au lactose. Et ces deux conditions sont bien différentes.
Chez les intolérants au lactose, l’organisme est incapable de digérer le sucre naturel du lait (le lactose) à des doses qui sont normalement tolérées par d’autres individus. Le lactose non digéré reste alors dans l’intestin et fermente sous l’action des bactéries qui s’y trouvent. Résultats : flatulence, diarrhée et crampes intestinales.
L’intolérance alimentaire s’apparente donc beaucoup plus à des troubles de digestion. Consommé en quantité bien tolérée par leur organisme, le lait ne présente aucun danger pour la santé des intolérants au lactose.
Dans le cas d’une allergie alimentaire, la réaction de l’organisme est beaucoup plus sévère : diarrhée, vomissement, eczéma, troubles respiratoires, etc. C’est alors tout le système immunitaire qui est atteint. En présence d’une allergie réelle à un aliment donné, on évite à tout prix la consommation de cet aliment et de ceux qui en contiennent.
L’allergie au lait survient généralement durant l’enfance, en raison de l’immaturité du système digestif des tout-petits. Seulement de 2 à 4 % des enfants sont allergiques aux protéines bovines contenues dans le lait. Ce type d’allergie disparaît généralement vers l’âge de trois ans, chez environ 75 % à 80 % des allergiques. Cependant, une allergie grave au lait peut durer toute la vie. Consultez votre allergologiste avant de réintroduire un allergène dans l’alimentation.