Enceintes ou allaitant
En donnant le sein à votre bébé, vous lui offrez un aliment unique parfaitement adapté à ses besoins. Mais que faut-il manger pendant l’allaitement ? Le même régime équilibré que vous suiviez pendant votre grossesse, et même un peu plus…
Même lorsque votre alimentation est déficiente, votre corps est capable de produire du lait de bonne qualité et en quantité suffisante pour favoriser la croissance et la santé de votre bébé. Mais pour ne rien manquer des instants magiques à venir, vous devez maintenir une bonne alimentation et refaire vos réserves en certains éléments nutritifs particuliers. De l’énergie SVPConservez les bonnes habitudes alimentaires acquises lors de la grossesse. En choisissant de plus grosses portions et en prenant 3 collations par jour, vous comblerez vos besoins plus élevés en énergie, soit environ 450 Calories de plus que ce que vous consommiez avant votre grossesse. Rassurez-vous, ce surplus d’énergie sert à produire votre lait et ne devrait pas vous faire prendre du poids. Vous avez toujours faim ? Choisissez des collations faciles à préparer et riches en protéines et en fibres, question de vous rassasier jusqu’au repas suivant.
Pas de régimes amaigrissants !Les régimes amaigrissants sont à éviter pendant les 30 premiers jours suivant l’accouchement. Cela risquerait de nuire à la production de lait qui est en train de se stabiliser. Pendant le premier mois d’allaitement, il est donc important de manger suffisamment. Une fois le premier mois passé, une perte de poids graduelle ne devrait plus poser de problème. Une perte de poids rapide peut cependant nuire à la croissance et au gain de poids de votre bébé. Commencez tranquillement en diminuant votre consommation d’aliments riches en matières grasses comme le beurre, les gâteaux, les pâtisseries et les produits laitiers plus gras. À la recherche des bons grasLe type de gras présent dans votre alimentation influence la qualité des gras de votre lait et peut avoir des effets sur le développement de votre enfant. Choisissez des gras bénéfiques pour la santé :
Choisissez des poissons qui renferment peu de polluants (mercure), car ceux-ci passent par le lait maternel, ce qui peut nuire au développement de bébé. Privilégiez les poissons, tel le thon pâle en conserve, la plie (sole), le saumon, la truite, le hareng, le maquereau, l’aiglefin, l’omble, l’anchois, le merlu, l’éperlan et la goberge qui renferme moins de mercure. Évitez le plus souvent possible les sources de gras hydrogénés comme les fritures, les croustilles, etc. Attention à l’alcoolEnviron 1 heure après avoir été consommé, l’alcool passe dans votre lait, ce qui a pour effet d’en affecter l’odeur et la quantité éjectée. L’exposition prolongée de votre bébé à l’alcool pourrait également freiner son développement moteur. Attendez que l’alcool soit éliminé de votre organisme avant d’allaiter. Une consommation (240 ml de bière ou 150 ml de vin) prend de 2 à 3 heures avant d’être complètement éliminée. Les boissons énergisantes ne sont pas recommandées lors de l’allaitement, car en plus de la caféine, elles renferment des substances qui pourraient être dangereuses pour votre bébé. Diminuez le café…Tout comme l’alcool, la caféine se retrouve dans votre lait 1 à 3 heures après l’ingestion de café ou de thé. La caféine risque de s’accumuler dans l’organisme de votre enfant et de perturber son sommeil. Il est donc préférable de ne pas boire plus de 1 à 2 tasses de café ou de thé par jour. Portez également attention aux autres sources de caféine : colas, chocolat et certains médicaments. L’aventure des saveursAucun aliment n’est mauvais pour votre bébé. Votre lait présente des odeurs et des saveurs différentes selon ce que vous avez mangé dans les 4 à 6 heures précédentes. Profitez de l’allaitement pour faire vivre à votre enfant une expérience sensorielle unique ! Si bébé réagit et devient irritable, il se peut qu’un aliment consommé au repas précédent donne à votre lait un goût trop prononcé. Évitez temporairement cet aliment, et réintroduisez-le 5 jours plus tard, question de s’assurer que bébé n’a pas changé d’idée… |