Salubrité alimentaire
Biberons et bouteilles pour sportifs: des plastiques dangereux?
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Depuis quelques mois, une nouvelle inquiétante circule dans les médias : certains plastiques utilisés, entre autres, pour les biberons libéreraient des bisphénols A (BPA), une substance qui serait potentiellement cancérigène. Extenso fait le point.
D’où viennent les BPA?
Le polycarbonate est un type de plastique transparent, rigide et léger qui affiche le code de recyclage 7. Le bisphénol A (BPA) est un des ingrédients du polycarbonate. Le BPA ferait partie des ingrédients chimiques synthétiques les plus utilisés dans l’industrie.
Toutefois, un point fait l’objet d’un accord entre les deux groupes de chercheurs : le BPA peut entraîner des perturbations neurologiques et comportementales chez les jeunes animaux. |
Comment démêler tout ça en tant que consommateurs? Le programme national de toxicologie américain a revu environ 500 études expérimentales. Dans son rapport, le groupe soulève des inquiétudes concernant le risque que représente le BPA chez les fœtus, les bébés et les enfants. Il estime que, bien que le risque ne puisse être écarté, ces études procurent seulement des évidences limitées. D’autres études sont nécessaires pour mieux comprendre les effets du BPA et son implication sur la santé humaine. De son côté, le gouvernement canadien a procédé à l’évaluation du bisphénol A dans le cadre du Plan de gestion des substances chimiques. Le 18 avril 2008, le ministre de la Santé a rendu public un rapport préliminaire qui stipule que le bisphénol A constitue un danger pour l’environnement et la population, sans toutefois interdire son utilisation. Après une consultation publique de deux mois, Ottawa rassure la population en disant que la plupart des Canadiens sont exposés à des niveaux très bas de bisphénol A. Des niveaux insuffisants pour causer des problèmes de santé. Cela dit, des scientifiques de l’Université de Tufts à Boston ont récemment publié un article dans lequel ils révisent les connaissances sur le BPA, et prônent le principe de précaution. Ils sont notamment d’avis qu’il faudrait revoir à la baisse le niveau d’exposition au BPA jugé sans danger. Le cas des nouveau-nées et des nourrissons âgés de moins de 18 mois est différent, puisque certaines recherches ont soulevé des risques potentiels à de faibles doses de BPA. Il semblerait qu’une faible exposition puisse avoir des effets sur le développement neuronal et comportemental, de même que sur la prostate des fœtus et des très jeunes enfants. Le gouvernement canadien promet donc de veiller à ce que les sources potentiels d’exposition soient réduites au minimum, notamment en examinant les préparations pour nourrissons et les bouteilles avant leur mise en marché. Il compte aussi faire adopter des mesures législatives pour interdire la vente et la publicité des biberons en polycarbonate.
En résumé :
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