Évolution du dossier
En 2007, Santé Canada incitait fortement l’industrie alimentaire à suivre les recommandations du Groupe d’étude sur les gras trans qu’elle a mis sur pied conjointement avec la Fondation des maladies du cœur du Canada. Ces recommandations consistaient à :
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limiter la teneur en gras trans à 2 % de la teneur totale en lipides pour les huiles végétales et les margarines molles et tartinables ;
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limiter cette teneur à 5 % de la teneur totale en lipides pour tous les autres aliments, y compris les ingrédients vendus aux restaurants.
Afin de vérifier la mise en application de ses recommandations, Santé Canada a instauré le Programme de surveillance des gras trans. C’est ainsi que, depuis 2007, les aliments riches en gras trans et ceux qui ont une plus faible teneur, mais qui sont largement consommés, passent progressivement sous la loupe du ministère. L’analyse est en cours, et les résultats obtenus sont publiés à peu près tous les six mois dans le site Web de Santé Canada.
Le programme s’est d’abord penché sur les catégories d’aliments les plus problématiques, soit celles qui contenaient les plus hauts niveaux de gras trans enregistrés. Parmi celles-ci on retrouve les biscuits, les craquelins, les pépites et lanières de poulet, les muffins, les pizzas, le pain à l’ail, les frites, les beignes, les margarines dures, et plus encore.
Vilains trans
Une consommation élevée de gras trans est liée à un risque accru de maladies cardiovasculaires, notamment en haussant le taux de cholestérol-LDL (« mauvais » cholestérol) et en abaissant celui du cholestérol-HDL (« bon » cholestérol). De plus, certaines données portent à croire qu’elle contribuerait au développement du diabète et à la maladie d’Alzheimer, et qu’elle pourrait freiner la prise de poids chez le fœtus. Pour ces raisons – et peut-être pour d’autres qui nous échappent encore –, il est recommandé de réduire au minimum notre consommation de gras trans.
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